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AGASHI 4.0 EPISODE 109

À Mugwiza, chez Soto. Meliya est allée remercier la famille Soto avec une caisse de bière et une chèvre, comme cadeaux à leur offrir de la part de Gusino, le père de Kayange. Meliya dit aussi à la famille que Gusino de les remercier du fond du cœur d’avoir sauvé sa fille qu’il avait rejeté par colère. Il demande aussi que sa fille Kayange réintègre la famille avec le bébé parce qu’il l’a déjà pardonné.

À Burisho, c’est la grande fête chez Thierry et Funny. Ils ont fait le mariage religieux et ont fait baptiser leurs enfants. Ngendo prononce le discours de circonstance en félicitant les mariés qui ont surmonté les épreuves et qui forment un couple exemplaire. Thierry aussi prend la parole et remercie spécialement Kimata et Keziya qui ont soutenu moralement et matériellement leur famille. Ngendo leur donne un porc comme cadeau.

À Kagona, Vanessa qui a rassemblé beaucoup de jeunes dans l’initiation des projets, reçoit un appui de machines modernes de fabrication de savons car leur coopérative est devenue la première après l’évaluation des activités de différentes coopératives de Bugarura. Vanessa, meilleure encadreuse de la Coopérative reçoit une enveloppe d’argent comme prime.

PMC-Burundi · AGASHI 4.0 EPISODE 109


AGASHI 4.0 EPISODE 108

À Bukima. C’est le jour de la remise des prix pour les gagnants de la compétition interscolaire sur la santé sexuelle des jeunes et des adolescents. Lala ne croit pas qu’elle fasse partie des gagnants ce qui semble la perturber. Gaella la tranquillise, au moins elle a participé c’est ça l’essentiel. A sa grande surprise, Lala est proclamé première. Elle revoit le prix de la meilleure composition. Le directeur l’invite a exprimé ce qu’elle ressent et Lala préfère partager le texte du slam qu’elle a composé.

À Kagona, Peggy et Wadudu sont jugés pour l’emprisonnement pendant plusieurs d’années. Peggy se demande comment le business à KU MUNYEMWE Resto Bar continuera. Wadudu lui dit qu’il ne faut plus penser à ça comme elle est dans la prison. Peggy dit qu’elle passera beaucoup d’années en prison et risque d’y mourir. Quant à Wadudu lui s’inquiète de comment ses parents sauront qu’il est emprisonné comme il est natif de Burisho.

À Mugwiza, chez Soto. Titina est en train d’étudier et Kayange lui dit de lui prêter ses cahiers pour qu’elle se réchauffe la mémoire en étudiant chaque jour. Ruberika est très contente d’entendre Kayange s’interesser de nouveau aux études, et promet qu’après le sevrage de son enfant Kayange regagnera le banc de l’école. Toutes sont très contentes, Titina dit que si Kayange veut étudier elle va l’aider à garder l’enfant. Kayange dit à sa marraine Ruberika qu’elle ne recommencera plus les mêmes bêtises. Ruberika l’encourage en lui promettant de l’aider. En attendant, elle lui conseille de réviser les leçons dans les cahiers de Titina pour qu’elle reste à jour.

PMC-Burundi · AGASHI 4.0 EPISODE 108


AGASHI 4.0 EPISODE 107

À Burisho, chez Seba, Gahore est en train de donner à manger à ses poules. Seba arrive avec un petit garçon. Il demande à Gahore de lui montrer sa chambre. Gahore ne comprend pas, elle demande à son mari qui est ce petit. Seba lui dit que c’est son fils. Gahore tombe des nues, elle n’est pas d’accord pour que ce garçon reste chez eux. Elle demande à Seba de le chasser comme elle assi chassé ses enfants. Seba reste ferme, un enfant doit rester chez son père, surtout qu’il a une grande propriété. Gahore est deçue, elle a chassé ses propres enfants, maintenant elle va élever celui des autres. Seba rappelle à Funny que c’est lui le chef de menage, et que même la propriété lui revient d’office. Deçue, Gahore commence à pleurer.

À Mugwiza, Kayange est avec son bébé. Ruberika dit à Meliya de préparer un lit convenable où va se reposer la jeune maman et son bébé. Meliya dit qu’elle ne peut pas rentrer chez elle avec Kayange que son père Gusino ne peut pas admettre que Kayange entre dans sa maison et surtout avec un bébé qui n’est pas le sien. La question de savoir où vivra Kayange reste énigmatique.

À Bukima, Donatien est reconnu coupable. Il va être condamné à 25 ans de prison et une amande. Maman Larissa est contente, elle félicite maman Gaëlla et son mari Raphaël de la décision de la Justice. Elle dit que la justice vient de confirmer que personne n’est au-dessus de la loi. Maman Gaëlla profite de l’occasion et dit que Gaëlla a changé. De tous ses amis c’est Larissa qui est restée au près d’elle pour lui montrer le bon chemin. Elles reviennent sur la mort de Landry et la mort imminent de Maeva à cause de la drogue.

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AGASHI 4.0 EPISODE 106

À Kagona, chez Gudura. Kathia annonce à Vanessa et Gudura que Peggy et Wadudu ont été arrêtés et conduits en prison. Gudura et Vanessa sont très contentes car elles disent que la vie des jeunes de Kagona ne sera plus à risque. Elles se demandent si la sécurité des hôtels ne pourrait pas être assurée à cent pour cent en suivant de près ce qui s’y passe.

À Bukima, Stephy essaie de convaincre l’OPJ qu’elle n’est pas responsable de la mort de Landry. Elle dit qu’elle l’a trouvé comme çà après qu’elle rentrait d’une séance de sport. Elle ajoute qu’elle ne devrait pas rester au cachot, elle demande qu’on la relâche. L’OPJ s’y oppose.

À Burisho, chez Keza, c’est au petit matin. Keza et Tigiri sont encore au lit. Tigiri dit à Keza qu’il va lui donner un petit capital pour faire un petit commerce des tomates, oignons et avocats pour pouvoir s’acheter certaines choses. Keza trouve l’idée géniale. Elle profite de l’occasion pour demander à Tigiri de lui acheter des marnières. Tigiri accepte et promet même de commencer à acheter les habits pour bébé. Soudain, la police arrive chez Keza…

PMC-Burundi · AGASHI 4.0 EPISODE 106


AGASHI 4.0 EPISODE 105

À Mugwiza, en route Vivina rencontre Titina avec une autre élève (X) qui viennent de l’école. Vivina porte une sacoche bien chargée. Titina demande à Vivina pourquoi elle ne vient plus à l’école. Vivina lui répond qu’elle n’a pas voulu venir pour se faire ridiculiser avec sa grossesse, qu’elle préfère quitter Mugwiza pour aller où le vent l’amènera.

À Burisho, chez Kimata, Keziya et Funny sont en train de préparer la bière de banane. Tengenge est aussi là. Funny leur dit qu’il a envie de revoir son mari, que ça fait longtemps qu’ils ne dorment plus ensemble. Keziya et Tengenge lui disent qu’elle doit obéir aux instructions des religieux pour avoir un mariage religieux.

À Kagona, dans une rafle faite à KUMUNYEMWE Hôtel Resto Bar, beaucoup de boissons trop alcoolisées sont saisies. Wadudu tente de s’évader mais, il est saisi. Lui et Peggy sont arrêtés et emprisonnés pour crime de vente de boissons prohibées et nuisibles à la santé des jeunes, et proxénétisme.

PMC-Burundi · AGASHI 4.0 EPISODE 105


Nibitanga Schadrack, Ruyigi, infirmier




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« J’écoute et j’aime beaucoup le feuilleton AGASHI parce qu’il renferme beaucoup de conseils surtout moi en tant qu’infirmier, mais aussi en tant que jeune pour me préparer à l’avenir. J’ai commencé à écouter AGASHI en 2015 ».

Dans ce feuilleton AGASHI phase 2, j’y tire trois leçons principales :

La première leçon est relative aux jeunes, dans leur cohabitation avec les éducateurs. Il y a certains enseignants qui manifestent un comportement irresponsable devant leurs éduqués. Au moment où un enseignant est considéré comme un parent, ce feuilleton leur montre comment un enseignant doit se comporter devant les élèves, les relations qui devraient exister entre élèves et enseignants.

La deuxième leçon concerne également les jeunes. Je ne sais pas si je dirais que c’est la nouvelle génération, mais beaucoup de jeunes se laissent trainer au vagabondage sexuel. Cette deuxième phase nous montre comment nous pouvons nous éloigner du vagabondage sexuel par l’abstinence. Je peux prendre l’exemple de Lysa qui est un excellent modèle. D’abord elle a été violée, mais elle continue de tout faire pour ne pas tomber dans le même piège même si elle est encore éprise de peur. Aussi, prenant l’exemple de Zuwena et Kanyana, le feuilleton montre qu’à défaut de l’abstinence, vaut mieux utiliser un préservatif. Par exemple, Kanyana exige toujours un préservatif, mais il y a certaines autres qui ne l’ont pas encore compris, à l’instar de Zuwena. Mais la grande leçon morale est l’abstinence.

La troisième leçon morale que je tire dans Agashi concerne la bonne cohabitation au foyer. Il y a certains qui pensent que le foyer est pour la femme seulement, alors que d’autres pensent que c’est le mari qui a le dernier mot. Mais prenant l’exemple de Piyo, il a dévié alors qu’il était un homme sage. C’est le même cas que Teacher Claude, c’est de la galère dans son foyer. Tout ça nous montre qu’au foyer, l’entente est primordiale. Cela permettrait la tolérance mutuelle au sein du foyer.

Aussi, en tant que homme de Dieu, si on considère ce qui arrive à Matafari, c’est malheureux. On devrait comprendre que quand on se marie, cela ne devrait pas être pris comme un contrat qui définit un certain nombre d’enfants à mettre au monde. Les gens comme Matafari existent dans notre communauté parce qu’il y a des gens qui, après avoir passé 3 ans par exemple sans enfants, ils commencent à chercher d’autres femmes ailleurs. Si on ne parvient pas à se maitriser, on risque de tomber dans le piège. Moi j’ai un exemple d’une famille qui a passé 16 ans sans avoir un seul enfant. Le mari n’a pas pu patienter et il est allé enfanter ailleurs. Cinq ans après, sa femme a donné naissance. Voilà donc une femme qui a patienté alors que son mari n’a pas pu tolérer. Cela m’a marqué. Moi j’aime parler à Maman : un jour je lui demande : « Pourquoi m’a –tu appelé « Nibitanga » (C’est Dieu qui donne) ? Elle m’a répondu qu’elle donnait naissance à des filles seulement alors qu’ils avaient besoin d’un garçon. Mon père est allé ailleurs pour chercher un garçon, il l’a eu et trois ans après je suis né. S’il avait été patient, il ne se serait pas entaché.

Peut-être que certains penseraient que le feuilleton AGASHI n’est juste qu’une comédie, mais les thématiques qui y sont développées reflètent ce qui se passe dans notre société, une pure réalité. Agashi incite toute personne qui penserait agir de manière irresponsable à se ressaisir et éviter le mal.






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